Jean Labrousse
Le climat est le temps météorologique moyen qu’il fait en un lieu ou sur une région. Il est donc caractérisé par l’ensemble des paramètres météorologiques qui permettent de décrire le «temps qu’il fait» : température, humidité, pression atmosphérique, précipitations (quantité et type), vent, nébulosité (quantité et qualité), en sont les principaux. Chacun des ces paramètres est à son tour caractérisé par ses valeurs statistiques : moyenne, fréquence, écart type, etc... On essaye ensuite de trouver des zones au sein desquelles ces différents paramètres sont voisins, cela permet de définir un climat : océanique, continental, méditerranéen, tropical sec, équatorial, montagne tempéré etc.
Dans ces conditions lorsque l’on parle de modification du climat on parle de l’évolution de l’ensemble de ces paramètres, la température moyenne n’étant que l’un d’entre eux. On sait par exemple que dans les régions tropicales et équatoriales, parler de la température moyenne en un point, n’a pas beaucoup de sens, du point de vue de la caractérisation du climat, si l’on ne l’accompagne pas de données sur le régime pluviométrique. De la même façon la quantité de précipitations sur Marseille et sur Paris sont à peu près identiques, par contre le climat de ces deux villes est très différent, si l’on tient compte de la distribution dans le temps des dites précipitations. Dans ces conditions il est bien évident que lorsqu’un climatologiste parle de réchauffement de la planète c’est qu’il donne un des paramètres et il sous entend que les autres paramètres vont aussi se modifier.
En particulier les variations dans l’occurrence des phénomènes extrêmes : vagues de chaleur, de froid, de précipitations, cyclones et tempêtes tropicales etc., font partie des paramètres aux quels le climatologiste s’intéresse. Pour illustrer ce propos, il faut rappeler que le GIEC, est le Groupe Intergouvernemental d' Expert sur l'Évolution du Climat et non sur le réchauffement de la planète.
Mis à jour octobre 2006