les bouleversements seront négatifs pour la grande majorité des hommes ainsi que pour le monde végétal et animal.
Les marges d'erreurs de la prévision se resserrent, il est essentiel d'agir, et sans tarder.
Michel Petit
À l’opposé des scénarios non-interventionnistes, on peut décider, comme s’y sont engagés les états signataires de la Convention de Rio sur le climat, mise au point lors du sommet des chefs d’état en 1992, d’adopter une politique visant à limiter le changement de la composition de l’atmosphère à des valeurs plafonds. La figure 19-a montre une évolution des émissions permettant de stabiliser la concentration du gaz carbonique dans l’atmosphère à diverses valeurs : 450, 550, 650, 750 et 1000 ppm, l’évolution de cette concentration (figure 19-b) et celle de la température (figure 19-c). Les barres d’erreur sur ce dernier panneau indiquent l’incertitude sur la température calculée pour 2100, tandis que les losanges indiquent la température d’équilibre qui sera atteinte après des centaines d’années et se maintiendra pendant des milliers d’années.
Figure 19a
Figure 19b Figure 19c
ppm : partie par million - Gt C : Milliard de tonnes équivalent carbone
La figure 20 montre par exemple, que pour le scénario conduisant à un niveau de stabilisation de 800 ppm vers 2100, en 2100 (courbe verte), le réchauffement global serait compris entre 1,9 et 3,4°C.
A l'équilibre (courbe bleue), le réchauffement serait compris entre 3,1 et 7,6°C.
Figure 20 : Variation de température par rapport à 1990 en °C Niveau de stabilisation éventuelle du CO2 en ppm
Mais répétons le, la principale source d'incertitude est : comment l'humanité réagira-t-elle à l'avertissement des chercheurs ?
Une seule chose est sûre: il est encore temps de réagir si on veut éviter le pire, mais le temps presse !
Dernière mise à jour Mars 2008