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ocean

  • Madeleine Zaharia, Yves Dandonneau, décembre 2020.
    Remerciements à Pierre Yves Le Traon de Mercator Océan pour la relecture de cet article et les compléments apportés.

  •  L'Océan "mondial" ou Océan "global" se compose des cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral qui communiquent tous entre eux.

  • IOA News Letters
    L'IOA (International OTEC/DOWA Association) est une association créée en 1990, dont le but initial était d'informer la communauté scientifique internationale des travaux effectués pour développer l'usage de l'eau de mer profonde (DOW - Deep Ocean Water). Ce groupe de chercheurs originaires de différents pays a travaillé pendant un peu plus de 10 ans. Les résultats de leurs travaux se trouvent dans les IOA News Letters.

    Ocean Thermal Energy Conversion (OTEC): Principles, Problems and Prospects
    2nd International Conference on Ocean Energy (ICOE 2008), 15th – 17th October 2008, Brest, France

    Ocean Thermal Energy Conversion M. Gauthier et D. Lennard.

    L'énergie Thermique des mers
    Article paru dans la revue trimestrielle du réseau ECRIN n°57 de septembre 2004, dans lequel on décrit ce que serait une usine ETM.

    Un guide pour la sélection des sites d’implantation d'une usine ETM  
    Le cas de la centrale ETM 5MW de Tahiti .

    Historique de l'effet thermoélectrique  au Japon
    Journal of Thermoelectricity No3, 2002

    The Potential and Realities of Ocean  Thermal Energy Conversion
    Energy from the sea : the potential and realites of Oocean Thermal Energy Conversion (OTEC) - Patrick Takahashi University OF Hawaii, Honolul. USA

    Conversion de l'énergie thermique de l'océan et les Iles du Pacifique.
    Ocean  Thermal Energy Conversion and the Pacific Islands March 2001 SOPAC Miscellaneous Report 417

    Article de James R. Chiles
    Invention and tecnology. - 2009. The other renewable energy.
    Eighty years ago, a brilliant French inventor staked—and lost—his considerable fortune on developing ocean thermal energy, but his dream of harnessing unlimited energy from the sea still lives today. By James R. Chiles.

    Invention and Technology magazine de décembre 2009 sur l'histoire de l'ETM.

  •  ...associés á l’exploitation de l’énergie thermique des mers (ETM)

    Michel Gauthier

    Proposition de recherches

    1 - Le contexte actuel de l’exploitation de l’ETM

    L’exploitation de l’énergie thermique des mers (ETM) redevient d’actualité dans le contexte de la recherche d’énergies nouvelles, non polluantes, susceptibles de suppléer l’usage des combustibles fossiles qui renchérissent (pétrole, charbon, gaz,…) alors que les réserves les plus facilement exploitables s’épuisent. Stockée sous forme de chaleur dans l’eau de surface de l’océan tropical, la ressource ETM peut-être transformée en énergie mécanique puis électrique en utilisant la stratification thermique naturelle de l’océan entre les eaux superficielles chaudes et les eaux profondes froides.

    Le procédé de conversion imaginé à la fin du 19ème et expérimenté dans les années 1930 utilise les eaux chaudes superficielles et les eaux froides profondes pour alimenter respectivement l’évaporateur et le condenseur d’une turbomachine fonctionnant selon un cycle dit «de Rankine» dont les paramètres de fonctionnement sont adaptés au faible différentiel de température disponible - voisin de 20°C - dans les régions les plus chaudes de l’océan tropical. Ce faible écart de température et donc le faible rendement du procédé conduisent à des débits importants d’eau chaude et d’eau froide de l’ordre de plusieurs mètres cubes par seconde et par Megawatt (MW) installé : 5 et 2,5 respectivement  (Nihous - 2005).

    L’impact sur le milieu océanique de l’exploitation de la ressource ETM se traduira donc par des rejets massifs d’eaux, de température et de composition chimique généralement différentes. L’importance de cet impact dépendra essentiellement de la capacité de production des usines (puissance totale installée en TW), de leur répartition spatiale et de la stratégie adoptée pour évacuer les effluents. Les choix sont multiples et les conséquences sur le milieu naturel varieront selon que ces eaux de sortie d’usine seront réinjectées, mélangées ou non, à la même profondeur ou à des profondeurs différentes. Il convient donc d’étudier ces conséquences selon la stratégie choisie pour optimiser l’exploitation de la ressource ETM tout en minimisant son impact sur l’environnement océanique. 

    Ces études concernent l'impact global que pourra avoir à terme une exploitation importante de l'ETM. Elles différent des études d'impact local qui accompagneront toute construction d'usine ETM.

    Cette optimisation pourrait conduire à des choix différents selon le but recherché : maximiser la production d’énergie, ou, par exemple, favoriser la production biologique par l’ «upwelling artificiel» ainsi créé, lors du rejet dans la zone euphotique de tout ou fraction des effluents enrichis en eaux profondes froides chargées de nutriments. 

    2 - Importance des upwellings sur l’environnement et le milieu vivant

    Les «upwellings naturels» sont générés par la force du vent qui s’applique à la surface de l’océan et, dans certaines conditions (proximité d’une côte ou de l’équateur), fait diverger les eaux de surface. Celles-ci sont remplacées par des eaux plus froides et plus riches en sels nutritifs qui remontent des profondeurs. 

    Les upwellings sont très importants pour l’équilibre énergétique de l’océan et de la planète. Dans les régions tropicales ils permettent d’accumuler de la chaleur transférée ensuite aux plus hautes latitudes par les grands courants : le Gulf Stream dans l’Atlantique et le Kuro-Shivo dans le Pacifique. Ils participent également intensément aux interactions entre l’océan et l’atmosphère générant des oscillations metéo-océaniques aux conséquences climatiques importantes pour l’ensemble de la ceinture tropicale, notamment celles connues depuis des siècles sous l’appellation de El Niño. 

    Partout où ils se créent les upwellings sont aussi à la source de la productivité biologique de l’océan. La richesse en nutriments de ces eaux profondes ramenées près de la surface dans la zone euphotique favorise la photosynthèse et contribue à la productivité biologique de l’océan. Dans certaines conditions (voir ci-après), les «upwelling artificiels», consécutifs à l’exploitation de l’ETM, pourraient contribuer à un accroissement de la production primaire océanique. Les conséquences d’une telle sur-activation biologique peuvent paraître à première vue positives, mais il convient aussi d’évaluer leurs effets à long terme sur l’ensemble de la chaîne du vivant. 

    Pour toutes ces raisons, les impacts de la perturbation artificielle, de nature anthropique, de la structure thermique des océans sur la dynamique de l’océan lui-même et sur celle de l’atmosphère, ainsi que sur la vie marine, doivent être examinés avec soin dans la perspective d’un éventuel déploiement massif d’usines ETM dans les régions intertropicales. Il peut exister des seuils au-delà desquels ces perturbations modifieraient durablement la circulation générale de l’océan, et dans certaines régions, de l’atmosphère elle-même, rendant ces interventions humaines sur notre environnement naturel inacceptables. Ces seuils devront être évalués le plus précisément possible.

    3 - Les données de base : besoins énergétique et potentiel ETM

    La consommation annuelle mondiale d’énergie électrique en 2001 était d’environ 15 500 TWh. Elle pourrait atteindre 36 000 TWh en 2040 (EREC scenario to 2040). Cette consommation future serait satisfaite par l’exploitation d’un parc d’usines électriques de capacité totale de 5 TW (avec un taux d’utilisation de 0,8). 

    Quel est le potentiel théorique d’énergie stockée dans les océans et susceptible d’être exploité vis-à-vis d’une telle demande ?

    L’ensemble du flux radiatif solaire absorbé en moyenne par l’océan est de 52 PW (Huang 2004) et la littérature indique qu’il devrait être possible d’en exploiter par ETM environ 10 TW dans la zone de 60 millions de kilomètres carrés de l’océan tropical où l’écart des températures entre l’eau de surface et l’eau à 1000 mètres de profondeur dépasse 22°C (Avery 1994). Ces estimations sont évidemment purement théoriques et très au-delà de ce qui serait pratiquement réalisable. 

    Une autre donnée importante, au-delà de l’aspect strictement thermique du problème, qui limite aussi les possibilités d’exploitation de l’ETM, concerne les volumes d’eaux déplacés verticalement. L’ensemble des upwellings naturels, presque entièrement situés dans la zone intertropicale, représentent environ 30 Sverdrup (le   Sverdrup ou Sv est l’unité de débit utilisé par les océanographes. Un Sv est égal à 1 million de m3 d’eau par seconde). C’est un débit équivalent à celui de la plongée des eaux profondes et de fond des zones de convections arctiques et antarctiques pour entretenir la circulation thermo-haline méridienne telle que nous la connaissons aujourd’hui. Toute perturbation des mécanismes liés à cette circulation océanique, par exemple par des remontées artificielles d’eaux profondes, doit rester très inférieure à ce chiffre sous peine de changer notablement le mode actuel de circulation de l’océan. Il faut retenir (Nihous 2005) que pour alimenter un parc de 1 GW électrique par des usines ETM, il faudrait pomper 2500 mètres cubes d’eau froide par seconde, (soit un chiffre théorique 25 Sv pour 10 TW, ce qui est de l’ordre de grandeur du débit des upwelling naturels !) En réalité, même avec un déploiement rapide de l’ETM, par exemple, 5000 usines de 100 MW, produisant, en 2040, 10% de la demande d’énergie électrique prévue, les upwellings artificiels ainsi crées seraient plutôt de 1,25 Sv au total. Le but de l'étude est de proposer des scénarios optimisés et d'aider à identifier d'éventuels effets de seuil.

    4 - Limitations de l’exploitation possible de l’ETM 

    Le potentiel énergétique théorique maximum de la ressource ETM (10 TW) représenterait ainsi le double du besoin en électricité de l’humanité à l’horizon 2040 (5 TW). Ce potentiel est très important, mais il ne tient pas compte de facteurs limitants du fait de difficultés techniques, de contraintes géographiques et physiques, et de préoccupations liées à l’environnement, qui réduiront fatalement la fraction effectivement exploitable. A ces contraintes peuvent également s’ajouter des paramètres politiques liés, entre autres, aux questions de souveraineté des états sur leur ZEE. L’exploitation de la ressource ETM obligera donc à faire des choix en fonction d’éléments techniques, économiques et politiques, et ces choix auront une incidence sur les impacts écologiques qui nous importent ici. Ainsi des usines ETM, à l’origine d’upwellings artificiels, situées dans les régions chaudes des extrémités occidentales des bassins intertropicaux, où les différentiels de températures sont les plus favorables, n’auront pas les mêmes incidences sur la dynamique océanique et le climat que les usines situées dans les régions orientales où les upwellings naturels sont observés. L’impact environnemental dépendra aussi des choix faits pour le rejet des effluents : doit-on les mélanger avant ré–injection dans le milieu ou les réinjecter séparément et à quelles profondeurs ? Quelles sont les échelles de temps des perturbations de la structure thermique induite par l’exploitation elle-même ? 

    Certaines de ces questions ont été récemment abordées à l’aide de simulations très simplifiées (Nihous 2005 et 2006) qui montrent qu’il existe une limite de l’exploitation de l’ETM induite par la perturbation de la structure thermique consécutive à cette exploitation. Pour que l’exploitation ETM soit durable, il est nécessaire qu’un gradient thermique vertical soit conservé. La limite supérieure d’exploitation de l’ETM tombe alors à environ 3 TW. 

     Au-delà de ces limitations théoriques, il est clair que les perturbations des rejets sur la dynamique océanique, couplée avec la basse atmosphère et le milieux vivant, doivent être évaluées pour disposer de toutes les données nécessaires à l’appréciation de l’impact de l’ETM sur l’environnement et d’estimer les seuils à partir desquels ces effets peuvent être jugés intolérables. C’est l’objet de ce projet d’étude.

    5 - Objectifs du projet d’étude

    Les questions qui se posent concernant l’environnement dans une perspective d’exploitation de l’ETM sont nombreuses ; d’autant plus que les stratégies de rejets peuvent être différentes en fonction des objectifs. Pour une stratégie donnée on veut pouvoir répondre aux questions suivantes: 

    1. Comment la dynamique de l’océan va-t-elle intégrer la perturbation de sa structure thermique ? 

    2. Quelles conséquences les perturbations de la température de surface et l’apparition de «puits de chaleur» artificiels peuvent avoir sur l’atmosphère et sa dynamique ? 

    3. Comment le milieu vivant océanique peut-il répondre à des apports supplémentaires de nutriments et des conditions thermiques différentes ? 

    Ces questions ouvrent des perspectives de recherches qui peuvent se décliner sur trois plans distincts, qui dépendent encore des procédures de rejets choisies selon qu’elles créeront ou non des upwellings artificiels :

    1. Étude des perturbations de la structure thermique et de la dynamique de l’océan engendrés par les rejets d’usines. 

    2. Étude du couplage de ces perturbations océaniques (à la fois thermique et dynamiques) avec l’atmosphère. 

    3. Étude de l’impact sur l’écosystème marin de l’apport artificiel de nutriments dans la zone euphotique

    Ces trois domaines de recherches relèvent de la modélisation, outil de simulation incontournable pour des expériences irréalisables sur le terrain.  

    6 - Conditions aux limites des études envisagées

    L’exploitation de l’ETM est liée à l’existence de gradients thermiques verticaux importants et donc de températures de surface élevées que l’on ne trouve que dans les régions intertropicales et principalement dans leurs parties ouest où les eaux de surface sont les plus chaudes. On ne considérera a priori que les régions où l’écart de température moyen entre l’eau profonde et celle de surface est supérieure à 20°C c’est à dire situées très approximativement entre 20° N et 20°  S. Parmi les stratégies possibles afin de définir cette zone ETM plus précisément, on pourra fixer la profondeur de la prise d’eau froide á 1 000 mètres; ce choix reflète un stade de développement technologique du génie océanique que l’on peut considérer réalisable á court terme, D’une façon générale, on s’efforcera d’harmoniser les choix des paramètres adoptés par les auteurs de travaux similaires pour faciliter la comparaison des résultats.

    7 - Les outils possibles

    1. Les expériences de simulations des perturbations thermiques et dynamiques de l’océan pourront être réalisées à l’aide de modèles de circulation générale océanique (OGCM) utilisé en mode prédictif. Dans un premier temps, il ne sera pas nécessaire d’utiliser des versions hautes résolution de ces modèles. Des résolutions de 1 ou 2 degrés permettront de dégrossir le problème en multipliant, à un coût raisonnable, les simulations de quelques situations standards avec des répartitions de «parc d’usines » ETM variables en nombre, en position et en puissance croissante avec le temps.

    1. Le couplage des perturbations océaniques avec l’atmosphère pourrait être étudié avec des modèles couplés tels que ceux utilisés pour la prévision saisonnière. Les modèles couplés OGCM/ AGCM qui réalisent la prévision ENSO pourraient être utilisés pour tester l’impact des upwellings artificiels sur le déclenchement d’épisodes ENSO le long de la bande tropicale Pacifique (Régions parsemée d’îles où des test préliminaires d’usines ETM ont été réalisés ou sont envisagés). 

    1. Le couplage milieux vivant - modèles dynamiques océan-atmosphère est en plein développement dans différentes équipes de recherche. Des modèles expérimentaux existent, bientôt relayés par des modèles opérationnels. L’étude de la capacité de l’océan d’accroître sa productivité biologique par des remontées artificielles d’eaux profondes riches en nutriments est à l’ordre du jour et a donné lieu à un appel émis par un cénacle international de spécialistes (Bergen Déclaration - 2005). 

    Références: 

    EREC : ”EREC scénario to 2040"

    Rui Xin HUANG : Ocean, energy flows in (Encyclopedia of Energy, vol. 4 page 500 2004)

    William H. AVERY :  Renewable Energy from the Ocean. A guide to OTEC; William H. Avery & Chih Wu ; Oxford University Press, 1994. ISBN 0-19-507199-9

    G. NIHOUS: Étude G.Nihous Doc pdf JRT ; Étude G.Nihous Doc pdf EGY (articles à publier) ; 

    Dernier article : "Near-field Evaluation of Artificial Upwelling Concepts for Open-ocean Oligotrophic Conditions", paru dans J. of Marine Env. Eng., Vol. 8.

    "Bergen Declaration"

  • Système de climatisation de l'Hôtel Intercontinental de Bora Bora

    David Wary Directeur chantier fabrication et immersion – pipeline Bora 

    L’Hôtel Intercontinental Thalasso Spa de Bora Bora a ouvert ses portes en mai 2006. Mise à jour mai 2022.

    Il est aujourd'hui le premier établissement «privé» entièrement climatisé par son propre système SWAC, ce qui lui permet de réaliser 90% d’économie par rapport à un système de climatisation conventionnel.

    Idéalement positionné sur un «motu», l’hôtel présente les conditions géographiques optimales pour l’utilisation de cette technologie :

    • des locaux techniques proches (à 120 m) de l’océan ;

    • une forte pente du tombant océanique qui réduit la longueur de la conduite profonde de pompage d'eau froide ;

    • le coût élevé de l’énergie électrique en Polynésie.

    Description technique (voir caractéristiques techniques:

    La conduite d’aspiration, en tube  PEHD, est de diamètre 400 mm, long de 2300 m et descend à une profondeur de 900 m. 

    Photo sous-marine de la conduite lestée posée sur le fond à 45m de profondeur

    L’eau y est puisée à une température maximale théorique de 5,5°C qui permet de répondre aux besoins de la boucle eau glacée de l’hôtel.
    L’une des spécificités de ce projet tient en sa conduite de refoulement. Celle-ci se fait par l’espace annulaire d’une conduite de diamètre 630 mm à l’intérieur de laquelle est «glissée» la conduite d’aspiration.

    Cela permet :

    • de limiter les déperditions thermiques de l’eau pompée en créant une protection thermique par rapport à l’eau de surface qui avoisine les 28°C ;

    • de créer une protection mécanique de la conduite d’aspiration en zone de déferlement puis jusqu’à une profondeur de 220 m (soit sur une longueur de 500 m), limite des zones rocheuses coralliennes et sablonneuses ;

    • De réduire les coûts élevés des opérations d’immersion en immergeant dans un même temps la conduite d’aspiration et le refoulement ;

    • De restreindre la largeur de la tranchée dans le récif.

    Conduite en attente d'immersion dans le lagon de Bora-Bora

    Ce système de conduites coaxiales présente toutefois de fortes contraintes au niveau des connexions entre les parties terrestres et maritimes. La contrainte majeure restant la dilatation thermique importante du tube PEHD.
    Le refoulement, proprement dit, se fait par l’intermédiaire de diffuseurs placés à 40 m de profondeur sur fond sableux et à une température de 14 à 16°C. Même si les diffuseurs ne se trouvent pas au point d’équilibre, les volumes refoulés faibles (270 m3/h), la nature des fonds (fonds sableux sur couche de corail détritique sans vie aquatique apparente) et les circulations océaniques laissent penser que l’impact direct de ce refoulement est faible.
    Les caractéristiques du site ont également imposés des choix techniques originaux. 
    La plus importante est le fort tombant vertical observé à 60 m de profondeur. La pente redevient plus faible à 130 m. Dans toute cette zone, la conduite n’est pas équipée de lests mais bridée en tête et en pied par des lignes de tension remontées et ancrées à 12 m de profondeur (accessibles par plongeurs). Un collier de flottabilité en tête permet d’écarter la conduite de la paroi.
    Quatre types de lests en béton, fonction des actions s’exerçant sur la conduite, l'équipent :

    • Jusqu’à la profondeur de 35 m, limite d’action de la houle, l’ensemble des lests est ancré dans le sol par des ensembles de micro pieux.

    • Les lests de 130 à 220 m sont très rapprochés les uns des autres pour garantir une protection mécanique efficace de la conduite dans une zone fortement rocheuse.

    • Au-delà de 220 m de profondeur, la conduite d’aspiration est lestée par des poids suspendus qui empêchent tout contact de la canalisation avec le sol. 

    La construction, l’assemblage en toute longueur et la mise en place des lests et équipements ont été réalisés à l’intérieur du lagon de Bora Bora, très protégé.

    L’opération d’immersion proprement dite a duré 50 h : 

    • Dix huit heures de transport du lagon jusqu’au site de l’hôtel ;

    • Six heures pour la mise en place dans la tranchée terrestre au point «Zéro» et réglage de l’axe ;

    • Vingt six heures de pompage pour l’immersion et le largage.

    La tolérance de pose, étant donnée la morphologie des terrains traversés était de plus ou moins 20 cm sur l’axe jusqu’à une profondeur de 300 m.

    Immersion de la conduite sur site

    Au-delà de l’aspect purement économique, l’un des grands intérêts de cette installation reste l’exploitation «marketing» qui en a été faite par les propriétaires.

    Ont été réalisés :

    • Un centre Thalasso utilisant l’eau des profondeurs ;

    • Une ligne de cosmétiques.

    L’hôtel a reçu divers prix et récompenses pour ce projet très fortement affiché «écolo».
    Ces aspects rentabilisent fortement et de manière indirecte l’investissement initial et seront des arguments forts aidant au développement de l’ETM.

    Toutefois, on notera que :

    • le système est dimensionné pour 1,5  MWf, ce qui est supérieur aux besoins réels de l’hôtel, mais qui semble être une limite basse de rentabilité. En effet, une puissance appelée plus faible impliquerait un diamètre de canalisation adapté, donc des déperditions thermiques accrues lors de la remontée. L’augmentation de la profondeur de puisage aurait un impact direct sur la rentabilité. Cette constatation fixe certaines limites en terme de potentialités.

    • Les moyens à mettre en œuvre pour la réalisation et l’immersion sont non disponibles dans le tissu économique polynésien et celui des communautés ultramarines en général. Les entreprises ont mené à bien le projet avec des moyens qui peuvent être considérés comme faibles. Par conséquent, au-delà de considérations techniques, il conviendrait de développer des projets à plus grande échelle qui justifieraient économiquement le déplacement des équipements nécessaires. Là apparaît une certaine inadéquation puisque cette échelle de projet n’est pas compatible avec des besoins réels souvent faibles.

    • Les études environnementales n’ont pas intégré l’impact du refoulement. 

    Opération de remorquage de la conduite à l'intérieur du lagon de Bora Bora

    Après 18 mois de fonctionnement satisfaisant ce projet démontre la viabilité économique de petites unités SWAC. 
    Malheureusement la conduite d'eau à été détériorée et  le système n'a plus fonctionné depuis un certain temps. Une bonne nouvelle, il va être réparé entre le 15 mai 2022. Voir l'article :
    Le SWAC de l’Intercontinental Bora Bora Thalasso Spa bientôt réparé

    Cependant, il conviendra de trouver de nouvelles solutions techniques innovantes pour réduire encore les coûts. Ceci sera primordial pour les communautés qui ne peuvent pas justifier de besoins conséquents mais qui ont pourtant des conditions souvent favorables (coûts électriques élevés).
    On notera également l'importance de l'utilisation des eaux froides profondes pour la production "multi-produits" : comme ici à Bora-Bora l'air conditionné et la Thalasso thérapie pour maximiser la rentabilité des investissements (que représentent la construction et la pose des conduites profondes).


      Annexe

    Fiche technique du système de climatisation de l'Hôtel Intercontinental de Bora Bora

    Le SWAC en chiffres :

    • L’hôtel comprend 80 bungalows sur l’eau, des restaurants, des bâtiments du personnel, un centre de thalassothérapie, le tout, entièrement climatisé à l’eau de mer.

    • La puissance installée est de 1.5 MWf (le Watt «froid» étant l’unité de mesure des puissances frigorifiques. Celle-ci est à distinguer du Watt électrique, utilisé pour les calculs de puissances consommées au niveau des systèmes de compression classiques)

    • Pour obtenir cette puissance frigorifique, le système de pompage fournit 270 m3/h d’eau profonde aux échangeurs

    • >Les débits de pompage de l’eau profonde sont régulés en fonction des besoins réels afin de limiter les pertes énergétiques.

    Débit : 270m3/h

    Diamètre du pipeline d’aspiration : 400mm
    Longueur : 2300m
    Profondeur de puisage : 900m
    Nombre de lests béton : 147
    T°C à l’arrivée dans le local technique : entre 4.5 et 5.2°C

    Boucle eau glacée du circuit secondaire de l’hôtel entre 7 et 12°C

    Conduite de climatisation par l'eau froide

    Une solution de climatisation conventionnelle consommerait 500kW électrique pour 4 380 000 kWh annuels en fonctionnement continu.

    La pompe permettant la circulation des eaux est de 24kW, soit, , une consommation électrique annuelle de 210 240 kWh.
    L'économie maximale théorique est donc de 95%.

  • Trois cent millions de lieues au-dessus des mers !! 

  • Dans son livre «Portrait du Gulf Stream», Erik Orsenna écrit que le mouvement des effondrilles dans une tasse de thé matérialise la force de Coriolis.

  • Fantaisies pour couplages échangistes  

  •  La solution ou le problème ?

    Un cinquième de l’océan superficiel est riche en sels nutritifs, les «engrais» de la mer, mais il est

  • À cette question d’internaute, le «Petit Robert» répond aucune.

  • Commentaires sur les résultats présentés dans le 4ème rapport du GIEC (2007).

    Jacques Merle

    Deux propriétés de l'océan sont essentielles dans le changement climatique d'origine anthropique actuel :

    • Sa capacité d'absorber une fraction importante de la chaleur résultant de l'effet de serre additionnel induit par les émissions de gaz à effet de serre (principalement le gaz carbonique) d'origine humaine. 

    • Sa capacité d'absorber une partie de ce gaz carbonique additionnel injecté dans l'atmosphère.

    Absorption de la chaleur par l'océan 

    Les milieux terrestres ne sont plus en équilibre radiatif du fait de l’impact des activités humaines :

    • injection continue de Gaz à Effet de Serre (GES) et d’aérosols dans l'atmosphère,

    • utilisation des surfaces terrestres qui modifient l’albedo etc…. . 

    Le forçage radiatif résultant de la somme des termes positifs (ou des apports radiatifs principalement par les GES et l'Ozone stratosphérique), et des termes négatifs (absorption radiative par les aérosols et leurs effets sur la couverture nuageuse et l'albedo, utilisation des terres), est appelé le "forçage". Il est de 1,6 W/m2 sur l'ensemble de la surface de la Terre.
    Ces 1,6 W/m2 supplémentaires servent à accroître le contenu thermique de l'atmosphère donc sa température moyenne (accroissement mesuré de 0,8 °C depuis le début du XXème siècle). Cet accroissement de température de l'atmosphère est l'effet le plus visible du changement climatique et le plus sensible pour l'humanité. 
    Mais une fraction importante de ces 1,6 W/m2 est également absorbée par la fonte des glaciers polaires, des glaciers continentaux et des glaces de mer, ainsi que par les continents et les océans. L'accroissement du contenu thermique de l'océan au cours du siècle passé peut être estimée avec une assez bonne précision à l'aide des mesures de températures réalisées régulièrement dans l'océan, au moins dans ses couches supérieures (0 - 3 000 m). L'estimation de la chaleur absorbée par la fonte des glaciers est également assez précise. Il n'en est cependant pas de même pour le changement du contenu thermique des continents (sols, couvert végétal) encore mal connu mais considéré comme non majoritaire. 

    Ainsi les chiffres, fournis par le 4ème rapport du GIEC pour la période 1961 - 2003, montrent sans contestation possible que c'est l'océan qui de très loin a réabsorbé le plus de chaleur :

    Accroissement du contenu thermique de la planète entre 1961 et 2003. Les unités sont en 1022Joules.

     

    Océan 14,10
    Glacier 0,45
    Atmosphère 0,50
    Continents 0,75
    Total 15,8

     

    L'océan a donc réabsorbé près de 90 % du réchauffement induit par le forçage radiatif dû aux GES anthropiques. 

    Sans l'océan, le réchauffement que nous subissons serait plus rapide, sans que la valeur
    finale de la température d'équilibre ne soit en rien changée

    Par ailleurs ce réchauffement océanique induit des effets secondaires qui pourraient être très importants voire catastrophiques et que l'on connaît encore mal. 

    Parmi ceux-ci, il y a évidemment l'élévation du niveau des mers qui est actuellement de 3.3 mm/an. 

    Le réchauffement de l'océan modifie aussi sa dynamique et les transports de chaleur et de sel en son sein perturbant ainsi localement les échanges énergétiques avec l'atmosphère à sa surface. La circulation thermohaline profonde peut être aussi perturbée et affecter le climat à une échelle globale en diminuant significativement les transports de chaleur vers le nord par l’océan dans l’Atlantique. Le GIEC estime très probable un ralentissement de 25% de cette circulation au cours du 21ème siècleinsuffisant cependant pour induire un refroidissement dans les régions de l’Atlantique nord. 

    La vie océanique peut aussi être très profondément perturbée par ces changements. Elle est en effet très dépendante de l’état physique de l’océan et de sa dynamique qui conditionnent la disponibilité des éléments nutritifs dans les couches productives superficielles. Ces perturbations biologiques entrent aussi dans des boucles d'interactions affectant le climat lui-même à travers le cycle du carbone qui intervient dans la capacité de l’océan d’absorber le CO2.

    Absorption du gaz carbonique par l'océan

    Le GIEC nous dit que le contenu en carbone total de l'océan s'est accru de 118 Giga tonne de C entre 1750 et 1994. Cet accroissement représentait encore 42 % du CO2 émis par l'homme au début de l'ère industrielle (moyenne entre 1750 et 1994). Depuis une vingtaine d'années on constate une diminution notable de cette capacité de l'océan de réabsorber le CO2 anthropique (entre 1980 et 2005 ce taux d'absorption est tombé à 37 %). Ceci semble indiquer que l'océan approche de sa limite de saturation; néanmoins le rapport du GIEC indique que ces estimations sont encore très incertaines et ne permettent pas de tirer des conclusions définitives. Quelles que soient les inconnues qui demeurent concernant cette capacité de l'océan de réguler une partie du CO2 anthropique, cette absorption a des effets secondaires, qui pourraient être graves à long terme notamment sur la vie marine. L'un de ces effets secondaires parmi les plus remarqués, évoqué récemment dans la littérature scientifique et la grande presse, est l'acidification de l'océan qui réduit sa capacité de former des carbonates et donc entraînerait une perturbation de sa fonction de dépositoire ultime du carbone au fond des océans et perturberait ainsi durablement le cycle du carbone La construction des récifs coralliens pourrait être aussi gravement affectée.

    Plaidoyer pour l'étude et l'observation permanente de l'océan

    Comme on le voit l'océan joue un rôle majeur dans le climat; et son changement à long terme, qui se déroule sous nos yeux, marquera profondément et pour longtemps cette enveloppe fluide essentielle de la Terre qui en retour affectera l'évolution futur du climat. En effet, comparée à l'atmosphère, l'océan présente deux caractéristiques qui lui confère un rôle essentiel dans le climat : 

    1. Sa capacité thermique est énorme, plus de 1 000 fois celle de l'atmosphère; ainsi il stocke et transforme en chaleur l'essentiel du flux radiatif solaire. 

    2. Il est affecté d'une dynamique beaucoup plus lente que l'atmosphère; il est donc susceptible de mémoriser plus longtemps, à des échelles de temps compatibles avec la variabilité climatique, les perturbations (ou anomalies) qui l'affectent.

    Mais cet océan est encore mal connu. Ses interactions avec l'atmosphère et le climat sont très complexes. On vient de voir que de nombreuses inconnues demeurent concernant son implication dans le changement climatique anthropique. Réduire ces inconnues et ces incertitudes est indispensable pour prévoir avec plus de sécurité cette évolution future du climat. Observations et mesures sont les sources irremplaçables de nos connaissances. Il faut donc mettre en place un système pérenne d'observation de grande ampleur, coordonné internationalement. en une Veille Mondiale des Océans et Climat, comme il existe une Veille Météorologique Mondiale pour l’atmosphère.

    Mis à jour novembre 2007

  • Quel rôle joue-t-elle dans la circulation thermohaline?
  • Son utilisation pour le refroidissement d’air d’immeubles situés en bord de mer (ou de lac).

    Michel Gauthier - Janvier 2004 - Dernière mise à jour : mars 2010

    Introduction

    Un des objectifs du Club des Argonautes est de faire connaître et contribuer à promouvoir des solutions techniques aux problèmes posés par le réchauffement climatique. Les économies d’énergie, l’amélioration de l’efficacité des systèmes de production et le   développement des énergies dites «renouvelables» sont des options qui s’inscrivent à l’évidence sur la liste de ces solutions.

    L’utilisation des masses d’eau froide qui circulent dans les profondeurs des océans est une option signalée dès la fin du 19ème siècle pour la production d’énergie en région tropicale mais le procédé reste encore expérimental et l’évaluation des coûts et des risques associés encore incertaine (voir la page dédiée à cette technologie dite Énergie des Mers sur le site du Club).

    Il en va tout autrement pour le procédé d’économie d’énergie objet du présent mémo puisque l’évaluation des risques techniques et financiers peut être faite à partir de l’expérience acquise sur des réalisations de type industriel   et opérationnelles. 

    Températures de l'eau de mer profonde

    La température des mers (et des lacs) décroît depuis la surface jusqu'à la couche dite thermocline, dont la profondeur varie de quelques dizaines de mètres en hiver dans les régions tempérées à quelques centaines de mètres en été dans les régions tropicales. À titre d'exemple, la température de l'eau se situe en été en Méditerranée aux alentours de 13°C par 50m de fond; elle est de l'ordre de 4°C par 1000 m de fond dans les océans. 

    L’eau de mer (ou de certains lacs) profonde constitue une sourcequasi-inépuisable de frigories utilisable pour le refroidissement de bâtiments situés sur le littoral. 

    L'installation de refroidissement se compose d'un échangeur thermique et de deux boucles (tuyaux et pompes) l'une«d'eau profonde» et l'autre«d'eau de refroidissement». Voir Figure 1 ci-contre inspirée d’un document de l’Université Cornell.

    La géographie, le relief sous-marin et les conditions hydrologiques locales sont déterminants pour   la faisabilité et la rentabilité de l’installation.   La conception et la situation des prises et des rejets d’eau minimisent les impacts de l’installation sur le milieu naturel.  

    Les problèmes techniques posés par la conception (matériau) et l’entretien (sensibilité au biofouling) de l’échangeur semblent être résolus.  L’utilisation du Poly Ethylène Haute Densité (PEHD) pour la construction des tuyauteries des   boucles d’alimentation et de refroidissement semble répondre aux impératifs de résistance mécanique   et d’isolation thermique.  

    Le circuit d'eau de mer représente le gros poste des coûts de l'installation. 

     Les réalisations

    Des réalisations opérationnelles utilisant nbsp; l’eau froide profonde pour la climatisation de locaux existent en Europe : Climatisation du centre de Stockholm avec de l’eau pompée dans la mer Baltique  et aux USA : Climatisation du campus de l'Université Cornell utilisant l'eau du lac Cayuga, d’autres sont à l’étude pour Hawaï, plus récemment un système de climatisation du centre ville à Toronto. L'Hôtel Intercontinental de Bora Bora est, depuis 2006 climatisé par l'eau profonde de l'océan.

    Dans les installations existantes de chauffage urbain, il semble possible d'ajouter par ce biais la fourniture de frigories en été à celle de calories en hiver.

    Nos recommandations

    L'utilisation de l'eau de mer profonde pour le refroidissement d’air d'immeubles répond aux impératifs du développement durable en fournissant une source de frigories quasi-inépuisable permettant d'importantes économies d'énergie électrique pour le refroidissement d’air qui peuvent atteindre 80% de la puissance totale des installations traditionnelles. 

    L'utilisation de l'eau de mer profonde pour le refroidissement d’air d'immeubles devrait trouver de nombreux débouchés dans les pays tropicaux, et même en Europe pour faire face aux pics de consommation d’électricité en été. 

    Devant la perspective du réchauffement climatique nous recommandons que   des actions soient entreprises dans l’Union Européenne pour:

    - compléter l'étude du procédé et de ses impacts,

    - évaluer son potentiel et ses limites,

    - diffuser largement les résultats des études,

    - dégager les moyens de réaliser un ou plusieurs sites pilotes, et

    - encourager le développement industriel et commercial du procédé

    La publication en janvier 2005 de la Fondation Européenne de l'Énergie, organisation indépendante de débat sur l'énergie (Forum Européen de l'Énergie), sur les projets de Central de refroidissement par l'eau froide en Europe. et leur intérêt pour l'environnement va dans ce sens. Il semble  qu'une évolution soit en marche.

    Mémo rédigé par le Club des Argonautes

    A History of Lake Source Cooling at Cornell 

  •  Le plancton Deus ex machina de la planète?
  • Ceci m'a été raconté par les officiers du Fua Kavenga, un curieux caboteur allemand sous pavillon des îles Tonga, qui desservait les états insulaires entre la Papouasie - Nouvelle Guinée et Tahiti, entièrement peint en rouge, et remarquable par son énorme grue de pont qui lui servait à pallier l'insuffisance des équipements portuaires dans la région.

  • Dès que je pris conscience de l’étendue des oeuvres complètes d’Arago qui comptent dix-sept volumes, publiés de manière posthume en 1857 par Jean Augustin Barral, je me décidais à modifier le titre que je comptais donner à ce mémoire.

  • Observations et causes.
  • Le cas de la campagne océanographique internationale Keops2
  •  Bruno Voituriez, Jacques Merle

    I - Les modèles, particularité de l'océan

    II - La prévision, où en est-on?

    III - Les prévisions océaniques, un expérience mondiale

  • ETM ou OTEC en anglais 

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